CommentreconnaĂźtre des Ɠufs de phasmes ? Une petite astuce pour savoir si les Ɠufs d’Extatosoma Tiaratum (entre autres) sont viables : en les plaçant dans un petit rĂ©cipient d’eau, ceux qui flottent sont mauvais ceux qui coulent sont ok ! Comment savoir si un Ɠuf de phasme est encore vivant ? Comment transporter des phasmes ? PourdĂ©buter avec vos phasmes, il vous faudra un terrarium d’environ 45 cm de hauteur. Leur alimentation se compose essentiellement de vĂ©gĂ©taux Ă  rĂ©colter en nature. Munissez-vous d’un brumisateur pour maintenir l’humiditĂ© dans votre terrarium. Si les insectes arboricoles, mimĂ©tiques et gĂ©ants vous intĂ©ressent, les phasmes sont Lesgels anti-cafards. La meilleure solution pour venir Ă  bout des Ɠufs de cafards est l’usage des produits spĂ©cifiques comme les gels anti-cafards qui tuent les adultes et Ă©liminent les nids dĂšs qu’ils Ă©closent. Ces gels se placent Ă  des endroits stratĂ©giques de Aborder des notions relatives Ă  la biologie de ces ĂȘtres vivants : leur anatomie, leurs besoins, leur cycle de vie, leur environnement, leur diversitĂ© 1 . Comment mettre en place un Ă©levage de phasmes ? Les phasmes appartiennent Ă  l’embranchement des arthropodes (groupe d’animaux caractĂ©risĂ©s par un squelette externe chitineux et des appendices articulĂ©s) et Ă  la classe des Alorscomment reconnaĂźtre si un Ɠuf est frais ou pas ? Pour rĂ©aliser ce test, vous aurez besoin de trois choses : un rĂ©cipient, de l’eau et un Ɠuf. Il suffit de le plonger dans l’eau froide et s’il coule directement, c’est qu’il est toujours comestible. Au contraire, s’il flotte, c’est probablement qu’il est pĂ©rimĂ©. Menerun Ă©levage de phasmes. Il y a quasiment un an, j’ai reçu d’une amie enseignante des Ɠufs de phasmes, provenant d’un Ă©levage de sa classe. Les phasmes ont grandi, et dĂ©sormais, nous avons un phasme adulte, un bĂ©bĂ© phasme, et beaucoup d’Ɠufs, que nous partageons autour de nous ou donnons Ă  une animalerie. LamajoritĂ© des poules pondeuses ont un plus faible rendement l’hiver Ă  cause du froid et de la perte de luminositĂ©. La poule a besoin de 14 Ă  16 h de lumiĂšre continue par jour pour que son cycle de ponte soit fonctionnel. Il n’est donc pas rare de voir la ponte diminuer Ă  partir du mois de novembre. 0Knhr. Sommaire 1 Les reproductions sexuĂ©e et asexuĂ©e 2 VidĂ©oUn comparaison des reproductions sexuĂ©e et asexuĂ©e Les reproductions sexuĂ©e et asexuĂ©e La reproduction asexuĂ©e prĂ©sente diverses modalitĂ©s. Chez tous les unicellulaires, c’est un processus en apparence simple. Elle se rĂ©sume Ă  une mitose transversale comme chez la ParamĂ©cie, ou Ă  une mitose longitudinale comme chez le Trypanosome ou encore Ă  un bourgeonnement comme chez les AcinĂ©tiens. Si l’on s’intĂ©resse Ă  prĂ©sent aux ĂȘtres pluricellulaires, cette reproduction se dĂ©roule selon des modalitĂ©s plus ou moins complexes. Chez les vĂ©gĂ©taux Angiospermes dans le cas du bouturage, un fragment de tige peut reconstituer un individu complet. Ce phĂ©nomĂšne est bien connu chez le rosier oĂč la partie infĂ©rieure d’une tige sectionnĂ©e donne des racines pendant que des bourgeons apparaissent sur la partie supĂ©rieure. Par contre, les bulbilles de la Ficaire Ficaria ranunculoĂŻdes ou les tubercules de la Pomme de terre Solanum tuberosum montrent que la reproduction asexuĂ©e peut se rĂ©aliser par l’intermĂ©diaire d’organes spĂ©cialisĂ©s et atteindre ainsi un certain niveau de complexitĂ©. Chez les animaux, elle est limitĂ©e aux taxons dont l’organisation est la moins complexe. C’est ainsi qu’elle est absente chez les Mollusques, les Arthropodes, les VertĂ©brĂ©s alors quelle est frĂ©quente chez les Cnidaires, les Spongiaires, les Plathelminthes, les AnnĂ©lides. On trouvera des exemples dĂ©taillĂ©s dans tout bon ouvrage de zoologie. La reproduction asexuĂ©e est un processus rapide elle permet la production d’un nombre supĂ©rieur de descendants par rapport Ă  la reproduction sexuĂ©e et une vitesse de prolifĂ©ration Ă©levĂ©e. Les raisons en sont bien connues elle ne nĂ©cessite gĂ©nĂ©ralement pas la construction de structures particuliĂšres comme celles qu’exige la reproduction sexuĂ©e pour la rencontre des gamĂštes ou la dissĂ©mination ; l’individu n’a pas de partenaire, il n’a pas Ă  rechercher un individu de l’autre sexe ou Ă  attendre une Ă©ventuelle pollinisation ; tous les individus donnent des descendants et pas les seules femelles ; elle demande un investissement Ă©nergĂ©tique plus faible que la reproduction sexuĂ©e et cette Ă©nergie peut ĂȘtre intĂ©gralement investie dans la confection de descendants qui seront ainsi en plus grand nombre. C’est ce que certains chercheurs comme Williams 1975 ou Maynard-Smith 1978 appellent le coĂ»t de la mĂ©iose » ou le coĂ»t de la production des mĂąles ». Par cette rapiditĂ©, la reproduction asexuĂ©e permet l’occupation d’un milieu favorable, c’est-Ă -dire la colonisation. La reproduction asexuĂ©e permet aux individus qui y recourent de s’installer sur un milieu tant qu’il est favorable, de pouvoir s’y reproduire et de multiplier ainsi les copies des gĂšnes qu’ils portent. Ceci assure la perpĂ©tuation de ces gĂšnes et diminue leur probabilitĂ© d’extinction. C’est donc un avantage sĂ©lectif pour les gĂšnes . Ensuite, la reproduction asexuĂ©e permet Ă  chaque individu de s’approprier rapidement des ressources indispensables Ă  sa reproduction, et donc Ă  la multiplication de ses gĂšnes, avant d’éventuels compĂ©titeurs. Ces compĂ©titeurs sont en gĂ©nĂ©ral les autres individus de la mĂȘme espĂšce, qui utilisent les mĂȘmes ressources. La reproduction asexuĂ©e confĂšre donc un avantage sĂ©lectif dans la compĂ©tition intraspĂ©cifique. En revanche, l’identitĂ© gĂ©nĂ©tique supposĂ©e des descendants et des parents est seulement une consĂ©quence du mĂ©canisme commun Ă  tous les processus de reproduction asexuĂ©e, la division cellulaire par mitose. De plus, on ne peut lui attribuer aucun avantage sĂ©lectif. En effet, quand des paramĂ©cies s’installent dans une vasque d’eau croupissante, ou quand des renoncules des glaciers colonisent un Ă©boulis grĂące Ă  leurs stolons, tous les individus possĂšdent les capacitĂ©s pour survivre dans ces milieux. S’ils recouraient Ă  la reproduction sexuĂ©e, il est peu probable que le brassage gĂ©nĂ©tique qui en dĂ©couleÂŹrait diminuerait rĂ©ellement cette aptitude Ă  tirer parti du milieu Ă  coloniser. Et de toute maniĂšre, cette probabilitĂ© est sans doute voisine de celle de voir apparaĂźtre des mutants parmi les colonisateurs par voie asexuĂ©e. On peut noter que chez les groupes oĂč l’organisation des individus est complexe et oĂč n’existe pas en consĂ©quence ? de reproduction asexuĂ©e, un mode de reproduction prĂ©sentant les mĂȘmes avantages en terme de rapiditĂ© existe. Il s’agit de la parthĂ©nogenĂšse oĂč un gamĂšte femelle donne naissance Ă  un nouvel individu sans fĂ©condation. Ce mode de reproduction se rencontre chez les lĂ©zards, il est frĂ©quent chez les poissons tĂ©lĂ©ostĂ©ens, les crustacĂ©s, il est classique chez le puceron oĂč il coexiste avec la reproduction sexuĂ©e ou chez les phasmes oĂč il n’existe qu’un mĂąle pour environ mille femelles. La parthĂ©nogenĂšse des hymĂ©noptĂšres sociaux constitue cependant un cas Ă  part. On se reportera au chapitre 3 pour un dĂ©veloppement sur ce sujet. On a tendance Ă  considĂ©rer que la reproduction asexuĂ©e, basĂ©e sur le phĂ©nomĂšne de mitose, donne des individus gĂ©nĂ©tiquement identiques et identiques Ă  leurs parents. Mais une division cellulaire par mitose donne deux cellules identiques aux mutations prĂšs. Il existe donc une variabilitĂ© au sein des populations se reproduisant par voie asexuĂ©e . Cette variabilitĂ© est Ă  la base du polymorphisme et les phĂ©nomĂšnes de sexualitĂ© ne feront que l’amplifier. On ne peut donc pas opposer une reproduction asexuĂ©e dite conforme et ne permettant pas Ă  ce titre de variabilitĂ© et une reproduction sexuĂ©e purement innovatrice ». L’opposition n’est valable que pour une petite population et pour une courte durĂ©e, mais cette affirmation est fausse Ă  l’échelle Ă©volutive. Comme une mutation qui s’exprime donne en gĂ©nĂ©ral un allĂšle dĂ©savantageux par perte de fonction, l’accumulation de mutations alĂ©atoires sur le gĂ©nome au cours de la reproduction asexuĂ©e dans une population doit donc avoir pour consĂ©quence sa disparition, car rapidement tous les individus seront mutĂ©s sur au moins un locus. Et c’est lĂ  que la sexualitĂ© interviendrait pour rĂ©parer l’ADN, et pas seulement pour amplifier une variabilitĂ© qui existe dĂ©jĂ . La sexualitĂ© est souvent gĂ©nĂ©tiquement trĂšs conservatrice. Nous avons vu que chez une espĂšce sans reproduction sexuĂ©e, et donc sans recombinaison, un gĂšne mutĂ© ne peut revenir Ă  son Ă©tat initial que par mutation reverse de probabilitĂ© faible. Par contre, chez une espĂšce sexuĂ©e, si deux chromosomes sont mutĂ©s sur des loci diffĂ©rents, le processus de recombinaison permet de restaurer le chromosome ancestral tout en produisant un chromosome doublement mutĂ©. Ce dernier pourra ĂȘtre Ă©ventuellement Ă©liminĂ©. Les phĂ©nomĂšnes de recombinaison intrachromosomique lors de la prophase de la premiĂšre division de la mĂ©iose, constituent donc un mĂ©canisme de rĂ©paration de F ADN Ă  l’échelle cellulaire. Ils permettent d’éliminer au sein des populations les mutations dĂ©lĂ©tĂšres qui s’accumuleraient si n’intervenaient que des phĂ©nomĂšnes de reproduction asexuĂ©e. En ce sens, la reproduction sexuĂ©e est un phĂ©nomĂšne conservateur de l’information gĂ©nĂ©tique et elle s’oppose Ă  une reproduction asexuĂ©e qui au contraire fait apparaĂźtre de la variabilitĂ© ! Pour certains chercheurs, il n’est pas impossible que la mĂ©iose soit primitivement apparue en tant que processus rĂ©parateur et qu’elle ait prĂ©cĂ©dĂ© les phĂ©nomĂšnes de sexualitĂ©. Au dĂ©but de l’évolution de la vie, les rayonnements qui atteignaient la terre altĂ©raient probablement l’ADN alors que les mĂ©canismes de rĂ©paration enzymes actuellement connus n’existaient pas encore et la rĂ©plication Ă©tait moins fidĂšle qu’aujourd’hui. L’apparition des Ă©changes de matĂ©riel gĂ©nĂ©tique par recombinaison a apportĂ© une solution en permettant de corriger ces erreurs. Mais des fragments d’ADN Ă©tranger, opportunistes, pouvaient s’insĂ©rer dans le gĂ©nome au cours de ce processus, ce qui est peut-ĂȘtre l’origine des virus. Par la suite, les cellules se seraient protĂ©gĂ©es grĂące aux enzymes de restriction chez les BactĂ©ries qui hydrolysent l’ADN Ă©tranger et par la crĂ©ation du noyau chez les Eucaryotes. Ces innovations isolaient les gĂšnes d’une Ă©ventuelle pollution extĂ©rieure. La mĂ©iose, comme les transferts de gĂšnes lors de la recombinaison des bactĂ©ries, apparaĂźt donc comme un compromis entre une nĂ©cessaire rĂ©paration de l’ADN, qui demande une molĂ©cule modĂšle non mutĂ©e, et la protection vis Ă  vis d’élĂ©ments gĂ©nĂ©tiques Ă©trangers. La rencontre d’un partenaire sexuel de la mĂȘme espĂšce, en fournissant une copie trĂšs ressemblante de l’ADN, permet de trier le matĂ©riel gĂ©nĂ©tique intervenant dans cette rĂ©paration de telle maniĂšre que ne soit pas dĂ©truit l’ensemble de gĂšnes coadaptĂ©s caractĂ©ristique de l’espĂšce. Comme cet ensemble de gĂšnes permet l’utilisation d’une niche Ă©cologique particuliĂšre elle aussi caractĂ©ristique de l’espĂšce, l’isolement reproducteur maintient l’adaptation de cet ensemble Ă  son milieu, et ainsi l’existence mĂȘme de l’espĂšce au travers de la survie des individus. Les travaux de TaddĂ©i et al 1996 confortent cette approche, car ils apportent d’intĂ©ressants arguments Ă  cette vision de la sexualitĂ© en tant que mĂ©canisme rĂ©parateur. En effet, les auteurs montrent que, chez les bactĂ©ries, la barriĂšre entre espĂšces » disparaĂźt suite Ă  une mutation des gĂšnes qui interviennent dans la rĂ©paration de l’ADN. Autrement dit, si ces cellules possĂšdent un mĂ©canisme efficace de rĂ©paration de leur matĂ©riel gĂ©nĂ©tique, elles recourent moins aux phĂ©nomĂšnes de sexualitĂ© ou avec plus de discernement ». On peut donc Ă  prĂ©sent raconter diffĂ©remment le cycle des pucerons ou celui des paramĂ©cies. L’analyse classique consiste Ă  dire que la reproduction asexuĂ©e ou la parthĂ©nogenĂšse qui a la mĂȘme signification qui se produit quand les conditions sont favorables donne des individus identiques entre eux et Ă  leurs parents. La reproduction sexuĂ©e qui survient quand les conditions se dĂ©gradent va permettre un indispensable brassage de gĂšnes. Un raisonnement faux peut parfois ĂȘtre rencontrĂ© dans certains ouvrages. Il consiste Ă  dire que chez de nombreuses espĂšces la reproduction asexuĂ©e ou la parthĂ©nogenĂšse interviennent quand les conditions sont favorables et que la reproduction sexuĂ©e correspond Ă  une dĂ©gradation des conditions de milieu. Jusque lĂ  il s’agit d’une observation non contestable de ce que l’on observe chez les pucerons, la paramĂ©cie et frĂ©quemment chez les vĂ©gĂ©taux par exemple. Malheureusement, la concordance entre sexualitĂ© et pĂ©riode dĂ©favorable se voit parfois confĂ©rer une valeur adaptative, comme si le brassage de gĂšnes permettait Ă  l’espĂšce de s’adapter Ă  ces conditions dĂ©favorables. LĂ , le raisonnement est faux car il s’agit de conditions dĂ©favorables saisonniĂšres ou au moins cycliques auxquelles l’espĂšce est bien entendu dĂ©jĂ  adaptĂ©e. De plus, les nombreux cycles mitotiques survenus pendant la saison favorable, oĂč seules comptent la prolifĂ©ration et l’occupation maximale du milieu, ont accumulĂ© de nombreuses mutations au sein des diffĂ©rents clones. À la lumiĂšre de ce qui prĂ©cĂšde, on peut interprĂ©ter l’alternance des deux reproductions d’une autre façon. Lors de la reproduction asexuĂ©e, des mutations s’accumulent au sein de la population et elles sont dans presque tous les cas dĂ©favorables. La sexualitĂ© grĂące Ă  la mĂ©iose rĂ©paratrice de l’ADN va permettre de les Ă©liminer. C’est alors la reproduction asexuĂ©e qui crĂ©e une variabilitĂ© dĂ©sordonnĂ©e et la mĂ©iose qui permet de l’éliminer. La sexualitĂ© diminue donc la variabilitĂ© gĂ©nĂ©tique. L’alternance reproduction asexuĂ©e / reproduction sexuĂ©e peut donc apparaĂźtre comme une sorte de rĂ©paration pĂ©riodique du gĂ©nome. La recombinaison nĂ©cessitant des cellules indiffĂ©renciĂ©es, la sĂ©lection naturelle a vraisemblablement jouĂ© pour retenir ce stade comme phase d’enkystement ou de vie ralentie permettant la rĂ©sistance aux conditions dĂ©favorables. D’oĂč cette superposition observĂ©e des phĂ©nomĂšnes de sexualitĂ© et de diapause ou dormance. Cette approche peut surprendre mais l’article de TaddĂ©i et al. 1996 propose des donnĂ©es qui permettent de tester ce modĂšle. En effet, pour ces auteurs, le polymorphisme ne dĂ©passe pas 0,1 Ă  0,5 % chez des espĂšces sexuĂ©es espĂšce humaine et certaines espĂšces de rotifĂšres alors qu’il atteint 10 % chez les espĂšces asexuĂ©es de rotifĂšres. Autres donnĂ©es qui vont dans le mĂȘme sens, chez les primates, Eyre-Walker & Keightley 1999 montrent que les mutations dĂ©lĂ©tĂšres s’accumulent au taux thĂ©orique de 3 par individu et par gĂ©nĂ©ration. Une telle accumulation est impossible car incompatible avec la survie de ces espĂšces. À moins que la sexualitĂ©, comme le suggĂšre Crow 1999, en regroupant les allĂšles dĂ©lĂ©tĂšres sur les mĂȘmes chromosomes, ne favorise leur Ă©limination et soit ainsi un mĂ©canisme rĂ©parateur de l’ADN. Une autre hypothĂšse serait que ces mutations ne s’expriment pas Ă  cause de protĂ©ines chaperons. Rutherford & Lindquist 1998 ont ainsi montrĂ© chez la drosophile que si la protĂ©ine chaperon Hsp90 subit une mutation, un certain nombre de mutations prĂ©sentes dans le gĂ©nome s’expriment toutes en mĂȘme temps, ce qui montre qu’elles Ă©taient jusque lĂ  masquĂ©es. D’autre part, une Ă©tude menĂ©e sur la levure de biĂšre Saccharomyces cerevisiae par Zeyl & Bell 1997 arrive Ă  une conclusion similaire Ă  celle de Crow. Ces chercheurs ont comparĂ© une population sexuĂ©e de ce champignon unicellulaire avec une population asexuĂ©e. Ils ont montrĂ© que le sexe augmente la valeur sĂ©lective des populations sexuĂ©es dans des environnements stables auxquels elles sont dĂ©jĂ  adaptĂ©es mais n’accĂ©lĂšre pas leur adaptation Ă  des environnements nouveaux. Ils en ont conclu que l’avantage sĂ©lectif apportĂ© par le sexe rĂ©side davantage dans le fait qu’il favorise l’élimination des mutations dĂ©lĂ©tĂšres que dans sa capacitĂ© Ă  associer des mutations adaptatives dans un mĂȘme gĂ©notype recombinĂ©. Cependant, Ă  cĂŽtĂ© de ces Ă©tudes qui accrĂ©ditent l’idĂ©e que l’avantage sĂ©lectif de la sexualitĂ© est l’élimination des mutations, une Ă©tude menĂ©e sur le bactĂ©riophage T4 a montrĂ© qu’un taux Ă©levĂ© de recombinaison accĂ©lĂšre la rĂ©sistance Ă  la proflavine Malmberg 1977 et une Ă©tude menĂ©e sur la drosophile a prouvĂ© que la suppression des crossing-over ralentit la rĂ©ponse Ă  une sĂ©lection artificielle Mac Phee & Robertson 1970. On peut Ă©galement s’interroger sur l’importance accordĂ©e au polymorphisme pour la survie des espĂšces par certains ouvrages, en particulier scolaires. On a tendance Ă  penser qu’il existe une taille critique en dessous de laquelle une population n’est plus viable et s’éteint par manque de diversitĂ© gĂ©nĂ©tique. Une rĂšgle avait ainsi Ă©tĂ© proposĂ©e selon laquelle il faut au moins 50 individus pour Ă©viter la dĂ©pression consanguine et au moins 500 pour que la diversitĂ© gĂ©nĂ©tique soit suffisante pour s’adapter Ă  des changements du milieu. On cite souvent l’exemple du GuĂ©pard Acinonyx jubatus qui est quasiment homozygote pour la plupart des loci O’Brien et al. 1983 et qui s’avĂšre ĂȘtre une espĂšce menacĂ©e de disparition. Pour certains auteurs les deux sont liĂ©s. Mis Ă  part que le GuĂ©pard n’est pas le seul fĂ©lidĂ© en pĂ©ril d’extinction, on connaĂźt des populations dont la diversitĂ© gĂ©nĂ©tique est faible et qui sont loin d’ĂȘtre menacĂ©es. Ainsi la Bemache du Canada Branta canadensis, un oiseau de la famille des AnatidĂ©s oies et canards, a Ă©tĂ© introduite en Europe dans les annĂ©es 1930. La population suĂ©doise compte 30 000 Ă  50 000 individus, tous issus de 5 oiseaux fondateurs. Les individus ont pratiquement tous la mĂȘme empreinte gĂ©nĂ©tique et pourtant cette espĂšce ne prĂ©sente aucun signe de dĂ©gĂ©nĂ©rescence et elle est actuellement en expansion en Europe. La population britannique augmente de 8,5% par an et on admet que pour la maintenir Ă  un niveau supportable pour les cultures il faudrait, en plus des animaux tuĂ©s Ă  la chasse, en dĂ©truire 2 000 autres sur les lieux de mue Roux in Yeatman-Berthelot & Jarry 1994. Autre exemple, les populations europĂ©ennes de GypaĂšte barbu Gypaetus barbatus, un grand rapace mangeur d’os, sont fractionnĂ©es en petites unitĂ©s. Trois populations isolĂ©es les unes des autres survivent en Corse 10 couples, dans les PyrĂ©nĂ©es 70 Ă  80 couples et en CrĂšte 15 couples. On peut supposer que les flux gĂ©niques entre elles sont rĂ©duits voire nuls et qu’elles connaissent une consanguinitĂ© Ă©levĂ©e vu leurs faibles effectifs. Pourtant, aprĂšs une baisse due aux persĂ©cutions humaines, la population pyrĂ©nĂ©enne est actuellement en expansion +50% en Espagne entre 1986 et 1994, 1997. Celle de Corse est stable depuis de nombreuses annĂ©es Terrasse in Yeatman-Berthelot & Jarry 1994. Il convient donc de se mĂ©fier des dĂ©monstrations trop rapides. En particulier, les environnements dans lesquels vivent les espĂšces actuelles sont peut-ĂȘtre trop stables pour qu’une faible diversitĂ© gĂ©nĂ©tique constitue un rĂ©el dĂ©savantage adaptatif. Pour finir sur cet aspect de la question, on peut noter que de nombreux ouvrages, pour dĂ©montrer l’existence du brassage gĂ©nĂ©tique, s’appuient sur les travaux de Mendel. Ils transposent alors ces rĂ©sultats Ă  l’échelle Ă©volutive pour expliquer que le brassage gĂ©nĂ©tique par la reproduction sexuĂ©e est indispensable Ă  l’évolution des espĂšces et mĂȘme simplement Ă  leur survie. Il est amusant de noter que Mendel n’a pu mener ses travaux Ă  bien que parce qu’il possĂ©dait des races pures, c’est-Ă -dire homozygotes pour les loci qu’il Ă©tudiait, caractĂšre dĂ» Ă  une autofĂ©condation systĂ©matique chez ses petits pois et donc Ă  un brassage gĂ©nĂ©tique inexistant ! Que retenir de cette analyse ? A l’échelle Ă©volutive, rien ne prouve que l’association de mutations favorables dans un mĂȘme gĂ©notype recombinĂ©, ce qui augmente le polymorphisme, est l’aspect le plus important de la reproduction sexuĂ©e. Beaucoup de chercheurs conçoivent plutĂŽt la mĂ©iose comme un mĂ©canisme rĂ©parateur de l’ADN qui diminue donc la variabilitĂ© gĂ©nĂ©tique. L’importance de la reproduction asexuĂ©e rĂ©side dans sa rapiditĂ©. C’est un problĂšme de compĂ©tition intraspĂ©cifique. On ne peut pas attribuer de valeur sĂ©lective convaincante Ă  l’identitĂ© gĂ©nĂ©tique, mĂȘme quand elle existe rĂ©ellement. Il serait intĂ©ressant de disposer d’autres mesures de variabilitĂ© ou de valeurs sĂ©lectives comparĂ©es entre des populations de la mĂȘme espĂšce ou d’espĂšces du mĂȘme genre, l’une recourant Ă  la reproduction sexuĂ©e et l’autre Ă  la reproduction asexuĂ©e. Il faudrait de mĂȘme obtenir des donnĂ©es concernant le nombre de divisions cellulaires, modulĂ© par la quantitĂ© d’ADN Ă  rĂ©pliquer, qui sĂ©pare deux Ă©pisodes mĂ©iotiques dans diffĂ©rentes espĂšces. Si on trouve une valeur constante entre les groupes, l’idĂ©e d’une mĂ©iose rĂ©paratrice serait confortĂ©e. D’ailleurs la mise Ă  l’écart des cellules germinales ou les mĂ©ristĂšmes d’attente ne constituent-ils pas des moyens permettant de diminuer l’impact des mutations en limitant le nombre de divisions subies par ces cellules ? Cependant le problĂšme du maintien de la reproduction sexuĂ©e se pose. En effet, les avantages sĂ©lectifs que nous avons dĂ©veloppĂ©s pour justifier son existence sont des avantages Ă  long terme. A court terme par contre, c’est un processus Ă©nergĂ©tiquement coĂ»teux alors que la reproduction asexuĂ©e permet une multiplication rapide et s’avĂšre ainsi beaucoup plus intĂ©ressante en terme de valeur sĂ©lective n’oublions pas que la valeur sĂ©lective est mesurĂ©e par la contribution gĂ©nĂ©tique de l’individu Ă  la gĂ©nĂ©ration suivante. On peut prĂ©senter le problĂšme autrement . Le sexe est souvent gĂ©nĂ©tiquement fixĂ© chez nombre d’ĂȘtres vivants. Les gĂšnes dĂ©terminant le sexe femelle confĂšrent Ă  l’individu porteur des qualitĂ©s certaines dans l’aptitude Ă  la reproduction accumulation de rĂ©serves, structures protectrice et de dissĂ©mination. Or, au cours de la mĂ©iose ces gĂšnes sont diluĂ©s » par rĂ©duction de moitiĂ© puis associĂ©s Ă  des gĂšnes mĂąles. Par mitose simple, ces gĂšnes femelles auraient donc pu se reproduire deux fois plus vite. Pourquoi donc s’encombrer de mĂąles qui ralentissent ainsi d’un facteur deux la vitesse de multiplication des gĂšnes femelles ? Les modĂšles montrent que, dans une espĂšce comme la notre, des formes sexuĂ©es devraient ĂȘtre Ă©liminĂ©es en une dizaine de gĂ©nĂ©rations par des formes asexuĂ©es Gouyon et al 1993. Un certain nombre d’hypothĂšses ont Ă©tĂ© avancĂ©es pour expliquer le maintien de la sexualitĂ©. Chez les plantes on a avancĂ© la construction de structures de rĂ©sistance et de dispersion spores, graines, fruits que l’on ne rencontre que dans la voie sexuĂ©e. Chez le puceron, Dedryver et Pierre de Rennes ont montrĂ© que, lors d’hiver doux, les lignĂ©es parthĂ©nogĂ©nĂ©tiques envahissent le milieu ce qui suggĂšre que la reproduction sexuĂ©e n’est conservĂ©e Ă  court terme que par la forme de rĂ©sistance au froid que constitue l’Ɠuf. Cette approche est difficile Ă  gĂ©nĂ©raliser car elle implique des causes de maintien du sexe pouvant ĂȘtre particuliĂšres Ă  chaque espĂšce. Mais ces causes sont indĂ©pendantes de la notion de brassage gĂ©nĂ©tique. Autrement dit, la reproduction sexuĂ©e, indispensable Ă  long terme d’un point de vue gĂ©nĂ©tique, n’aurait Ă©tĂ© conservĂ©e que dans les groupes oĂč elle prĂ©sente un avantage Ă  court terme qui n’a rien de gĂ©nĂ©tique. Mais tout ceci reste Ă  bien des Ă©gards spĂ©culatif. Nous pouvons noter pour finir que certains taxons pratiquent l’auto fĂ©condation systĂ©matique. C’est le cas des plantes clĂ©istogames comme les violettes ou du TĂ©nia Taenia solum qui sĂ©crĂšte des toxines empĂȘchant tout autre tĂ©nia de s’implanter dans l’intestin de son hĂŽte. Les anneaux commencent donc par ĂȘtre de sexe mĂąle puis deviennent femelles. À ce stade, les gamĂštes femelles qu’ils contiennent sont fĂ©condĂ©s par les spermatozoĂŻdes des anneaux plus jeunes. Les Ɠufs sont Ă©vacuĂ©s par les excrĂ©ments quand les anneaux vieillissants se dĂ©tachent. Deux chercheurs de l’universitĂ© Montpellier II P. Jame et B. Delay ont dĂ©couvert rĂ©cemment que chez Bulinus truncatus, gastĂ©ropode tropical vecteur de la bilharziose, une part non nĂ©gligeable des individus n’a pas de pĂ©nis. Ils ont donc recours Ă  l’auto fĂ©condation systĂ©matique et donnent naissance Ă  des individus sans pĂ©nis qui font de mĂȘme. Les Ă©lĂ©ments gĂ©nĂ©tiques mobiles, qui permettent la rĂ©sistance du trypanosome aux dĂ©fenses immunitaires de ses hĂŽtes Donelson & Tumer 1985, et les mĂ©canismes derĂ©paration de l’ADN dont parle TaddĂ©i et al. 1996 suffisent peut-ĂȘtre chez eux Ă  maintenir l’intĂ©gritĂ© du gĂ©nome en l’absence d’une mĂ©iose rĂ©paratrice. Dans le dĂ©sert amĂ©ricain on trouve une espĂšce de lĂ©zard du genre Cnemidophorus qui se reproduit seulement par parthĂ©nogenĂšse Cole 1984. Elle semble rĂ©sulter de l’hybridation de deux autres espĂšces vivant respectivement dans le dĂ©sert et dans les prairies. L’hybride parthĂ©nogĂ©nĂ©tique vit Ă  la limite entre ces deux milieux profitant sans doute des adaptations des deux espĂšces mĂšres. La parthĂ©nogenĂšse semble ici le seul mode de reproduction ayant permis la perpĂ©tuation de ces hybrides mais il n’y a chez ces populations ni brassage gĂ©nĂ©tique ni rĂ©paration de l’ADN. Autre fait troublant, on sait depuis peu que le dĂ©veloppement d’Ɠufs parthĂ©nogĂ©nĂ©tiques peut ĂȘtre provoquĂ© par une piqĂ»re spermatique. C’est le cas chez Poecilia formosa, petit poisson d’Amazonie, pour lequel l’Ɠuf, non seulement se dĂ©veloppe aprĂšs une pseudo fĂ©condation par un mĂąle d’une espĂšce apparentĂ©e, mais Ă©galement incorpore des microchromosomes provenant de ces spermatozoĂŻdes dĂ©clencheurs Schartl et al 1995. Quelle est la signification Ă©volutive de ces mĂ©canismes ? OĂč placer la limite entre espĂšces ? Autant de questions pour l’instant sans rĂ©ponses satisfaisantes si ce n’est que l’on peut envisager lĂ  encore une sorte de recombinaison permettant de diminuer le poids de la mutation. Il est donc difficile d’apporter une rĂ©ponse simple Ă  la question de l’existence du sexe. Comme l’écrivait Maynard Smith on a l’impression que quelque chose de fondamental nous Ă©chappe Ă  ce sujet la sexualitĂ© ». Mais peut-ĂȘtre pourrions nous finir en citant E. Morin le vrai problĂšme n’est [
] pas de ramener la complication Ă  des rĂšgles de base simples. La complexitĂ© est Ă  la base [
]. Le simple n’est qu’un moment arbitraire d’abstraction arrachĂ© aux complexitĂ©s
 » VidĂ©oUn comparaison des reproductions sexuĂ©e et asexuĂ©e VidĂ©o dĂ©monstrative pour tout savoir surUn comparaison des reproductions sexuĂ©e et asexuĂ©e Post Views 808 Les phasmes Les phasmes sont des insectes phytophages, ils se nourrissent de feuilles de diffĂ©rents arbres et arbustes. Ils sont actifs la nuit et restes cachĂ© le jour. Ils grandissent par stades successifs en faisant des mues. GrĂące Ă  leurs formes et leurs couleurs, ils se confondent parfaitement dans leurs milieux de vie pour Ă©chapper Ă  leurs prĂ©dateurs, c’est ce qu’on appelle l’homotypie. Il y a Ă©galement encore quelques mots barbare l’homochromie qui est conjuguĂ© Ă  l’homotypie qui consiste aux phasmes de faire le mort. Ils utilisent aussi l’autotomie, s’ils sont dĂ©couvert et attrapĂ©s par un prĂ©dateur, ils abandonnent une ou plusieurs pattes Ă  leur agresseur pour pouvoir fuir, il faudra donc faire attention en les manipulant de ne pas les attraper et les tenir par les pattes. Il y a enfin! l’Homomorphie qui consiste Ă  prendre la forme du milieu de vie sur lequel vie le phasme, comme les phyllies qui ont la forme des feuilles de l’arbre quelles mangent dans leur milieux naturel. Le mimĂ©tisme est ici poussĂ© Ă  la perfection, mais interdit l’insecte de changer d’arbre sous peine d’ĂȘtre dĂ©masquĂ© par ses prĂ©dateur dans un arbre aux feuilles diffĂ©rentes. On peut classer les phasmes dans trois catĂ©gories diffĂ©rentes Les phasmes bĂątons CaractĂ©risĂ© par leur formes Ă©ffilĂ©s, ils imitent les branchages et brindilles Carausius morosus
 grĂąces Ă  leur formes et leurs couleurs. Les phasmes cuirassĂ©s Se sont des phasmes massifs imitant pour la plupart les Ă©corces d’arbres et lichens Eurycantha calcarata, Haaniella
. Ils restent cachĂ©s la journĂ©e sur les Ă©corces, sur le sol, sous des pierres ou branchages morts, et en ressortent la nuit pour se nourrir. Les phasmes feuilles Leurs mimĂ©tismes sont trĂšs impressionnants, la plupart imitent Ă  la perfection les feuilles qu’ils mangent dans leurs milieux naturelsPhyllium. D’autre ressemblent Ă  des vieilles feuilles mortes Extatosoma tiaratum ou simplement Ă  des feuilles vertes femelles d'Heteropteryx dilatata Elevage Il est assez simple d’élever des phasmes, il suffit pour cela de se munir d’un terrarium ou d’un aquarium faisant au minimum 3 fois la taille des phasmes adultes dans sa hauteur. Cela Ă©vite les problĂšmes de mue. Dans ce terrarium on met du sable, de la vermiculite, de la tourbe ou tout simplement du papier absorbant comme substrat. On met un rĂ©cipient remplit d’eau qui servira de vase » pour maintenir les branches fraĂźches et d’humidificateur pour l’hygromĂ©trie, il faudra quand mĂȘme asperger les branchages et les phasmes tout les 2/3 jours. On peut placer des abris comme les Ă©corces de chĂȘne liĂšge pour certaines espĂšces se cachant au sol la journĂ©e Eurycantha, Haaniella etc
. Enfin, il faudra prĂ©voir pour certaines espĂšces enterrant leurs Ɠufs, une boite remplit de tourbe ou de vermiculite humide qui servira de pondoir. Pour la nourriture, beaucoup d’espĂšces se contentent de ronce, framboisier, aubĂ©pine et noisetier, mais d’autres espĂšces ont un rĂ©gime alimentaire trĂšs stricte, ne se nourrissant exclusivement que d’une seule voir deux espĂšces de vĂ©gĂ©tale. Par exemple les Paraphasma rufipes ne mangent que les feuilles de troĂšne ou de lilas ou encore les Oreophoete peruana qui eux ne mangent rien d'autre que des fougĂšres. Il faut savoir que toutes les feuilles que l’on donne Ă  nos phasmes, sont des nourritures de substitution. Dans leurs milieux naturel elles n’existent pas toujours ! On peut aussi s’amuser Ă  faire pousser les plantes qu’ils mangent dans leurs pays d'origine chez nous, comme les goyaviers pour les Phyllies, et l’Eucalyptus pour les Extatosoma tiaratum . Une fois nos phasmes bien installĂ© dans leurs terrariums, il n’y a plus qu’à attendre qu’ils soient adultes pour espĂ©rer une reproduction. Reproduction Pour avoir des reproductions vous allez dire qu’il faut un couple de phasme, et bien pas forcĂ©ment !! En effet, certains phasmes se reproduisent par parthĂ©nogenĂšse, c’est Ă  dire que les femelles pondent des Ɠufs non fĂ©condĂ©s par un gamĂšte mĂąle, mais qui donneront naissance Ă  une autre femelle identique Ă  sa mĂšre. Les autres espĂšces ont une reproduction sexuĂ©e, il faut donc au moins un mĂąle et une femelle. Pour ceux lĂ , il faut faire attention d’acquĂ©rir des mĂąles plus jeunes que les femelles, car les mĂąles font une mue de moins que les femelles pour devenir adulte, et comme ils vivent moins longtemps qu’elle, ça pourrait poser problĂšme. Les pontent se dĂ©roulent diffĂ©remment selon les espĂšces, elles laissent dans une grande majoritĂ© tomber les Ɠufs au sol en les expulsant d’un coup bref de l’abdomen, il n’est pas rare d’entendre les Ɠufs claquer contre les vitres du terra expĂ©rience personnel avec mes Extato . D’autres enfoncent leurs Ɠufs dans la terre Ă  l’aide de leur oviscapte appendice pointu situĂ© au bout de l’abdomen, d’ou l’intĂ©rĂȘt de leur fournir le rĂ©cipient citĂ© plus haut. Ensuite certaines espĂšces collent leurs Ɠufs dans les branches, parfois mĂȘme sur les vitres du terra, il faut faire attention de ne pas les jeter aux nettoyages et renouvellements de branches du terra. Enfin, elles peuvent pondre leurs Ɠufs dans les feuilles en les perçants Ă  travers dans le sens de l'Ă©paisseur Asceles margaritatus. Les femelles ayant pondues, on peut Ă  prĂ©sent rĂ©colter les Ɠufs pour les placer en incubateur. Pour l’incubateur, rien de plus simple, une boite Ă  grillons, barquette avec couvercle etc, dans laquelle on met une couche de vermiculite humide ou de tourbe humide 2/3 cm. On positionne les Ɠufs au-dessus de façon qu’ils ne se touchent pas, pour Ă©viter une contamination si un Ɠuf moisi. L’incubation peut se faire sans problĂšme Ă  tempĂ©rature ambiante. Les Ɠufs Ă©closent de 3 mois Ă  

 18 mois plus tard pour les plus longs Heteropteryx, Haaniella! Il faut les pulvĂ©riser d’eau en cours d’incubation pour garder une bonne hygromĂ©trie. Les jeunes Ă©clos sont maintenus de la mĂȘme façon que les adultes, en leur fournissant des feuilles plus tendres si possible pour les dĂ©marrer. VoilĂ  un dĂ©but de ce qu’il faut savoir pour dĂ©buter un Ă©levage de phasme. Mike bjr, extrait du site de l'administration relatif Ă  la demande d'extrait de naissance Qui peut faire la demande ? Pour une copie intĂ©grale ou un extrait avec filiation La personne concernĂ©e par l'acte Ă  condition d'ĂȘtre majeure, son reprĂ©sentant lĂ©gal ou son conjoint, ses ascendants parents, grands-parents ou descendants enfants, petits-enfants, certains professionnels lorsqu'un texte les y autorise avocats, pour le compte de leur client par exemple. À noter les actes qui relĂšvent de la qualification d'archives publiques peuvent ĂȘtre communiquĂ©s Ă  toute personne 75 ans aprĂšs la derniĂšre mise Ă  jour. Pour un extrait sans filiation Toute personne, sans avoir Ă  justifier sa demande ou sa qualitĂ©. cdt Les fruits de mer et leur eau de provenance subissent de nombreux contrĂŽles sanitaires car ils peuvent concentrer des microorganismes dangereux et des mĂ©taux lourds plomb, mercure. L’origine des coquillages doit ĂȘtre sĂ»re car ils filtrent une quantitĂ© d’eau considĂ©rable et peuvent donc accumuler des microbes trĂšs pathogĂšnes, des bacilles, des salmonelles de maladies infectieuses ou mĂȘme le virus de l’hĂ©patite
 À l'achat, il faut ĂȘtre vigilant date de conditionnement, lieu d'origine et numĂ©ro du conditionneur doivent ĂȘtre indiquĂ©s clairement. Les langoustines et les crevettes doivent ĂȘtre luisantes et frĂ©tillantes. Elles doivent avoir les yeux noirs et brillants et leurs muscles doivent ĂȘtre fermes. Pour finir, leur odeur doit ĂȘtre faible ou nulle. Il vaut mieux acheter les homards, langoustes, crabes et araignĂ©es de mer vivants et vigoureux. Ils doivent avoir les pattes repliĂ©es sous le corps et les yeux mobiles. De plus, Ă  taille Ă©gale mieux vaut choisir un sujet plus lourd qu’un autre. En ce qui concerne les huĂźtres, les coquilles saint Jacques et les moules, elles doivent ĂȘtre bien fermĂ©es et difficiles Ă  ouvrir. Elles se referment automatiquement dĂšs qu’on les touche. Au lavage, ils ne doivent pas remonter Ă  la surface de l’eau. Pour les cĂ©phalopodes comme les poulpes, seiches, encornets, calamars et autres petites pieuvres, la chair doit ĂȘtre ferme, de couleur blanc nacrĂ© et brillante, les tentacules doivent ĂȘtre rĂ©sistantes, l’odeur agrĂ©able et les taches de sang Ă©ventuelles doivent ĂȘtre bien rouges. Enfin, les fruits de mer vivants se conservent au maximum 48 heures au rĂ©frigĂ©rateur, Ă  l'exception des huĂźtres, qui se gardent jusqu'Ă  dix jours aprĂšs sortie de l'eau dans le bac Ă  lĂ©gumes. Vous souhaitez faire plaisir, grĂące Ă  un kit d’élevage de coccinelles ? Ce coffret pour Ă©levage de coccinelles est fait pour vous. Il contient tout le nĂ©cessaire pour rĂ©ussir cet Ă©levage en toute simplicitĂ©. Avec ce kit, vous aller pouvoir observer le dĂ©veloppement d’une espĂšce de coccinelle la coccinelle Ă  deux points ou Adalia bipunctata. Vous allez pouvoir observer tous les stades de dĂ©veloppement de l’insecte de la larve de coccinelle Ă  l’adulte. Une fois votre Ă©levage terminĂ©, vous pourrez libĂ©rer les coccinelles adultes dans votre jardin. Les coccinelles et leurs larves protĂ©geront efficacement vos plantes des pucerons. Cette coccinelle, originaire d’Europe, est prĂ©sente Ă  l’état naturel dans nos rĂ©gions. Depuis quelques annĂ©es, la coccinelle asiatique a Ă©tĂ© fortement utilisĂ©e dans le cadre de la lutte biologique mettant Ă  mal les colonies de coccinelle locales Adalia septipunctata et Adalia Bipunctata pour ne citer qu’elles. Il est maintenant important de prĂ©server nos espĂšces de coccinelles locales ! Ce kit vous permet de lutter efficacement contre les pucerons dans le cadre de la lutte biologique. Le kit d’élevage de coccinelles comprend - Une souche contenant entre 20 et 40 larves de coccinelles - De la nourriture - Une boĂźte d’élevage - Divers ustensiles pipette, pinceau - Une loupe pour des observations encore plus intĂ©ressantes - Un livret explicatif illustrĂ© Une fois le kit rĂ©ceptionnĂ©, il vous sera trĂšs simple de dĂ©buter votre Ă©levage. S’il est simple de rĂ©aliser ces Ă©levages, il faut tout de mĂȘme suivre les premiĂšres Ă©tapes. Le bon matĂ©riel est Ă©galement nĂ©cessaire, pour le bien-ĂȘtre des insectes. En effet, les coccinelles ont des besoins propres, qui diffĂšrent des autres animaux, reptiles ou rongeurs. VoilĂ  pourquoi l’Insecterie s’est spĂ©cialisĂ©e dans l’élevage des coccinelles, et vous fait bĂ©nĂ©ficier aujourd’hui de son savoir-faire. Tout est compris dans ce coffret cadeau et dĂ©taillĂ© point par point. Vous ferez certainement un heureux avec ce kit original et ludique. √

comment savoir si les Ɠufs de phasmes sont vivants